Critique Deux rien de Clément Belhache et Caroline Maydat #OFF19
Critique M La Scène : ♥♥♥♥♡
Au Théâtre des Lucioles, Clément Belhache et Caroline Maydat de la Cie Comme si, imaginent un itinéraire de rêverie, entre danse, mime et clown, que chacun peut parcourir à sa guise. Ces Deux rien font un tout et présentent un spectacle poétique où seule la gestuelle parle.
Critique par M La Scène du spectacle Deux rien
Comme deux petites notes de musique
Tout commence sur un banc. Un petit banc. Sur lequel « deux rien » peuvent à peine s’asseoir. Ces « deux rien », sorte de vagabonds, à la candeur chaplinesque, paraissent surpris de nous découvrir face à eux. Par la danse, le mime, l’art du clown, Clément Belhache et Caroline Maydat, campent ces personnages lunaires qui oscillent entre le rêve et la réalité. Comme deux petites notes de musique, avec rien, les danseurs comédiens créent une partition gestuelle pour nous raconter une histoire. Celle de ces deux êtres, sur le bord du chemin, entre rire et larmes, qui traversent le plateau avec grâce.
Comme le disent Clément Belhache et Caroline Maydat lorsqu’on les interroge, ces Deux rien remplissent « l’espace de leur l’imaginaire, remplissent le vide de chimères. L’ennui devient jeu, le jeu devient danse, la danse devient une aventure ». Le spectacle parle de solitude, de marginalité et du besoin de l’autre. Il s’agit « d’interroger les richesses. Ils n’ont rien mais ils sont deux ». Le spectacle ouvre plusieurs lectures qu’on ne dévoilera pas. Chacun, petit ou grand, peut parcourir à sa guise, avec ces deux personnages, un itinéraire de rêverie, ponctué d’humour et de cocasserie. Les enfants ne se trompent pas. Ils rient et n’hésitent pas à participer au spectacle.
Le travail chorégraphique de la Cie Comme si a déjà été couronné par de nombreux prix. Il est a découvrir au Théâtre des Lucioles.
Festival #OFF19 au Théâtre des Lucioles, à 15h10
- Interprète(s) : Clément BELHACHE, Caroline MAYDAT
- Régisseur : François Duguest
- Créa lum : Karl-Ludwig Francisco
- Créa Son : Michael Bugdahn
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